Qu'est-ce que la Conférence Saint Vincent de Paul ?

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Fondée par le bienheureux Frédéric Ozanam (béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997). Frédéric Ozanam participe à une Conférence d'Histoire fondée par Emmanuel Bailly où les jeunes étudiants catholiques retrouvaient des incroyants pour discuter de sujets divers. C'est là qu'il entend cette critique : « Le christianisme a fait autrefois des prodiges, mais aujourd'hui, il est mort. Vous vous vantez d'être catholiques, que faites-vous? Où sont les œuvres qui démontrent votre foi et qui peuvent nous la faire respecter et admettre? C'est ce qui le détermine à s'orienter vers l'aide aux plus démunis : le 23 avril 1833, il fonde avec des amis étudiants, paroissiens comme lui de l'église Saint-Étienne-du-Mont, une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prend le nom de Conférence de la charité. La conférence se place peu après sous le patronage de saint Vincent de Paul. Les familles visitées sont signalées à la conférence par sœur Rosalie Rendu, une Fille de la Charité très active dans les quartiers pauvres de Paris.


La Société de Saint-Vincent-de-Paul est une association catholique totalement indépendante de l’Eglise catholique sur le plan hiérarchique. Elle lui est cependant liée spirituellement.

En outre, les Conférences (équipes locales de la Société de Saint-Vincent-de-Paul) prennent appui, la plupart du temps, sur la paroisse, cellule de base de l’Eglise universelle.

Parfois même, elles naissent d’une paroisse : par la volonté d’une communauté de paroissiens, désireuse de servir les plus pauvres.

Les conférences sont donc liées à la vie de l’Eglise. Elles rejoignent aussi sa mission de charité commandée par le Christ lui-même.

«Un saint patron n’est pas une enseigne banale pour une Société. C’est un type qu’il faut s’efforcer de réaliser, comme lui-même a réalisé le type divin de Jésus-Christ. C’est une vie qu’il faut continuer, un cœur auquel il faut réchauffer son cœur, une intelligence où l’on doit chercher des lumières.»

Frédéric Ozanam, lettre à François Lallier, 17 mai 1838

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